Voici donc les informations que nous avons pu glaner sur Te Deum nouvelle version.
"Date :2001-09-08
(...) Dans Te Deum (jeu qui porte sur la société française du XVI° siècle, puisque le background est celui des guerres de religion), le principe d'ensemble est proche, mais connaît une variante fondamentale.
Là encore, quatre étapes éducatives :
1. "La pouponnière", qui correspond à la petite enfance du personnage.
2. "La classe des petits grimauds", qui correspond à l'enfance.
3. "Les roses de la vie", qui correspond à la puberté et à l'adolescence (souvent courte à l'époque, en particulier dans le petit peuple et la
noblesse)
4. "L'âge viril", qui correspond à l'entrée dans l'âge adulte.
A chaque période de la jeunesse du perso, le joueur doit opérer un choix. Par exemple, l'enfance peut être passée dans un collège, à l'école
buissonnière, sous la gouverne d'un précepteur, dans l'échoppe familiale... En fonction de son choix, le joueur répond à une série de QCM au sujet de ce que le perso a fait et de ce qui lui est arrivé à l'époque. Ce sont les réponses du joueur qui servent simultanément à construire le background du perso ET à déterminer les compétences qu'il a développées dans sa jeunesse. La création du perso est souvent drôle (les QCM intègrent les bêtises, les punitions, les mésaventures de jeunesse, le premier amour...), et à la fin, le joueur dispose à la fois d'un canevas solide du passé du perso et de ses statistiques techniques. L'avantage de cette méthode, c'est que même un joueur qui ne connaît rien à l'histoire du XVI° siècle peut créer un personnage parfaitement couleur-locale, et apprend à connaître, de l'intérieur, la société qui forme le cadre du jeu .
Usher ""posted January 15, 2002
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Ravi de vous revoir parmi nous, M. de Ludon-Médoc.
Pour l'instant, je suis comme un député du clergé aux Etats Généraux de 1560 : étouffé de travail, assailli de réclamations ! En ce qui concerne le scénario dont vous venez de parler, "Galante affaire", il est condensé sous forme de notes qu'il faudrait que je clarifie quelque peu ; il n'est donc pas immédiatement diffusable. Je vais faire un effort : je truanderai à l'office de Matines et je glisserai mes notes de travail dans mon bréviaire, pour y œuvrer un peu pendant que le chapitre louera la gloire du Très Haut. Il me faudra quand même quelque temps pour rendre l'ensemble en conformité avec la doctrine apostolicque & romaine.
Vous l'avez bien compris, M. de Ludon-Médoc, la publication (éventuelle) de "Te Deum..." risque d'être attendue avec autant de patience que la profession de foi du Concile de Trente... (Bon, d'accord, je prierai le Seigneur pour qu'il m'accorde la grâce d'être un poil plus rapide et de ne pas dépasser les 19 ans de délai ce coup-ci... ) Concrètement, même si j'ajoute des gloses et des allongeails ici et là, je n'aurai pas vraiment le temps de me remettre sérieusement au travail avant l'été.
Quand je parle travail, c'est réel travail. Je me suis lancé dans un vaste œuvre héréticque : la réformation des règles ! Voici quelques aperçus des transformations déjà faites ou à venir :
- Sur le modèle de Tiers Age, les caractéristiques deviennent descriptives. Ce sont toujours les six caractéristiques actuelles (Savoir, Sensibilité, Entregent, Puissance, Complexion, Adresse) ; leurs appellations s'efforcent, autant que faire se peut, de respecter l'esprit de l'époque. Par exemple, en SAVOIR, on peut être "Sot", "Limité", "Mêlé", "Lettré", "Docte", "Humaniste" ; en ENTREGENT, on peut être "Rustaud", "Fruste", "Badin", "Disert", "Galant", "Sémillant"...
- Dans le même ordre d'idées, la Providence (qui fonctionne pour le reste toujours de la même façon) devient une échelle descriptive allant de "Brebis égarée" jusqu'à "Dans la main de Dieu". Plus on gagne en Providence, plus on monte l'échelle ; plus on emploie la Providence, plus on la descend...
- Le système de création de personnage reste identique. Les scores des caractéristiques sont simplement convertis, à l'issu de la création, en caractéristiques descriptives.
- Pour singulariser les personnages, j'ai ajouté un système de "Grâces" (en gros, un système de dons ou de qualités). Le personnage disposera d'une Grâce à la création, et pourra en acquérir d'autres en y investissant de l'expérience - les coûts devenant rapidement élevés, un personnage expérimenté pourra difficilement cumuler plus de trois ou quatre Grâces.
Quelques exemples de ces Grâces :
# "Blanchi sous le harnois" : donne la faculté de porter sans pénalité deux pièces d'armure lourdes de plus que ce que permet le score de Puissance du personnage. En cas de chute en armure de plates, permet également de se relever seul en un tour.
#"Disciple d'Esculape" : Annule les échecs critiques dans les compétences médicales.
#"Fin Pétardier" : permet de garder au sec ses mèches et ses bassinets de poudre par tous les temps, ainsi que d'éviter les échecs critiques avec des armes à feu.
# "Pétrarquiste" : Donne des bonus en Littérature ; peut aussi donner des bonus d'Entregent au personnage qui a diverti une assemblée avec ses poèmes de sensibilité Pétrarquiste.
# "Polémiste" : donne des bonus dans un certain nombre de compétences d'Entregent dès qu'il s'agit de contredire ou d'insulter quelqu'un.
#"Sens du panache" : Minore les deux premières blessures encaissées par un personnage se lançant dans une entreprise (guerrière) insensée, noble et élégante.
#Etc... (49 Grâces différentes à ce jour.)
- Je suis actuellement plongé dans des encyclopédies d'armes anciennes pour affiner l'arsenal avec lequel huguenots et papistes pourront s'étriller de galante manière....Je découvre des curiosités pragmatiques comme la pertuisane-boutefeu (qui permettait aux artilleurs de se trouver le plus loin possible du canon au moment de la mise à feu, des fois que....) ou des merveilles de technologie instable comme les arquebuses à trois rouets...
Bien sûr, je reprendrai dès l'été les grandes & épouvantables chronicques des guerres civiles. (Pour l'heure, je me suis interrompu à l'exode huguenot vers la Rochelle, au son des psaumes de la fuite hors d'Egypte, à la veille de la troisième guerre et des boucheries fameuses de Jarnac et de Moncontour.)
Usher ""Posté le: 22 Juin 2002 22:31
Quelques éléments de réponse :
- Tous les scénarios de Usher sont des scénarios d'enquête et d'intrigues. Un combat de temps à autre (souvent évitable, tout dépend du groupe). Ce qui fait qu'une femme lettrée a plus que sa place dans un groupe, comme un religieux, ou un artiste.
- Il sera tout à fait possible de convertir les personnages au nouveau Te Deum , je l'ai déjà fait pour la mienne (nous testons le nouveau système).
- La religion est extrêmement importante dans TD : elle est déjà présente dans le questionnaire de création, y a une place primordiale dans les scénarios. Il y a également un descriptif des "cadres" religieux dans les professions. Pour plus de renseignements sur les religions en question, je pense qu'il y a de quoi faire sur internet. Comme c'est quand même très complexe, ce descriptif ne fera pas partie des règles, mais plutôt d'une aide de jeu. D'autre part, il n'y a que deux religions au 16° : catholiques et protestants, avec des variantes. Pas de satanisme au 16°, désolée ! C'est même un anachronisme, le satanisme n'apparaissant vraiment qu'au 19°. Il y a bien un peu de sorcellerie au Moyen Age, mais ce que l'on appelait sorcellerie à l'époque s'appelle aujourd'hui science ou médecine ! Mais, si vous y tenez vraiment (cela revient souvent), je vous conseillerais plutôt de jouer à Vampire Dark Ages qu'à Te Deum, vous serez moins déçus (bien que l'on ne s'imagine pas à quel point la réalité peut dépasser la fiction, en ce qui concerne l'horreur, à cette époque-là !).
D'ailleurs, même si la notion d'"ange gardien" apparaît (cela correspond juste, en fait, aux points de destin de Warhammer, un petit bonus pour les personnages, afin de se tirer d'un mauvais pas, plutôt que d'un ange réel. Un artifice, quoi. Les anges n'existent pas plus à cette époque qu'à la nôtre. Simplement les personnages y croient, eux), n'oublions pas que l'optique du jeu est quand même réellement historique. Te Deum n'est pas du tout un "renaissance fantasy". Il s'agit de prendre plaisir à jouer des situations réalistes dans une époque éloignée, et, pour Usher, à travers les horreurs de cette époque, de dénoncer la barbarie de la nôtre. Il s'agit donc plus d'un jdr "engagé", comme l'était le film La Reine Margot (qui avait été inspiré par la guerre des Balkans). En gros, comment les personnages peuvent-ils rester "purs" à une telle époque ? Comment réagiront-ils ? Que ferions-nous, nous-mêmes, dans de telles situations ? C'est un jeu qui nous amène à réfléchir à tout cela. Ce qui n'empêche pas, pendant la partie, de vraiment s'amuser et d'oublier ces considérations philosophiques.
- Quant à l'édition, elle est prévue pour le printemps de l'année prochaine (Usher termine les règles cet été, puis envoie le tout à l'éditeur qui se charge de la mise en page, des illustrations, de l'impression...).
Hikaki""Posté le: 27 Jan 2003 19:13
J'ai dans mes cartons un projet de supplément intitulé Le testament des hérétiques , qui établirait une lecture ésotérique de la situation européenne au XVI° siècle. Angéologie, Kabbale, hermétisme et sorcellerie y seraient perçus sous un autre jour... Mais ce n'est pas encore prêt de voir le jour.
Dans le jeu canonique, qui reste avant tout historique, j'ai circonscrit la magie aux pratiques de l'époque (l'astrologie était mise à toutes les sauces, en particulier médicales, comme Nostradamus l'atteste), mais je n'ai pas étendu son champ d'action aux croyances de l'époque - le système d'Ange gardien, quant à lui, peut très bien être interprété, psychanalytiquement, comme la motivation inconsciente de l'individu.
Si j'ai opté pour une approche si dépourvue de merveilleux, c'est parce que le XVI° siècle est aussi l'époque où le scepticisme se diffuse. Henri IV ou François de Guise sont des politiques pour qui la question religieuse n'est qu'un levier dans les guerres civiles ; Ronsard, tout abbé qu'il soit, est ouvertement épicurien - ce qui, je le rappelle, est une philosophie athée - et l'épicurisme connaît un vif succès en France ; La Boétie est stoïcien (autre philosophie athée), et Montaigne, en visite touristique à Rome, se fait courtoisement rappeler à l'ordre par quelques cardinaux pour ses essais imprégnés de scepticisme...
Ces libres penseurs sont évidemment encore très minoritaires, et le peuple reste gavé de croyances et de superstitions. Mais Te Deum... était conçu pour plonger dans les eaux (très) troubles des guerres civiles, et j'ai pensé que trop de merveilleux effacerait en partie la richesse, déjà foisonnante, du simple background historique. (Lequel sera largement complété dans la version commerciale... )
Usher ""Posté le: 11 Aoû 2002 15:33
Te Deum, c'est fini !!!
Il me restait à boucler la mise en forme des deux scénarios de présentation et le complément à la bibliographie. C'est fait ! Maintenant, j'ai fini ma part du boulot ! Je passe le paquet aux illustrateurs et à l'éditeur ! (338 pages police 10...)
Usher, LIBERE ""Posté le: 11 Sep 2002 15:10
Dans la version commercialisée de Te Deum pour un massacre , le background couvre la période 1559 - 1572, soit depuis la mort d'Henri II jusqu'aux massacres de la saint Barthélemy. Cela correspond aux trois premières guerres civiles, avecque force détails sur les potences de M. de Monluc, les tueries du baron des Adrets, les assaisonnements arsénicaux (à la sauce allemande ou italienne) des plats servis à la famille Châtillon, ou l'épouvantable supplice réservé à Poltrot de Méré, l'assassin de François de Guise. On vous y racontera également par le menu comment l'on s'entretua à Rouen, Dreux, Saint-Denis, Jarnac, Moncontour, La Roche L'Abeille, sans oublier les quiproquos tragiques qui mêlèrent le pauvre royaume de France au début de la guerre de 80 ans des Pays-Bas espagnols.
Je dois vous avouer qu'à la fin, j'estois un tantinet nauséeux, vu la régularité avec laquelle le moindre malentendu débouche sur de terribles bains de sang. Fort heureusement, il y a aussi des trucs rigolos : les dames galantes de l'escadron volant, le désordre du grand voyage, le jeu de dupes entre Catherine de Médicis et Elisabeth d'Angleterre...
Usher, historiographe du roy ""Posté le: 11 Oct 2004 07:03
Le projet commercial de Te Deum… continue à avancer tout doucement. Il semble que Rolland Barthélemy ait accepté de faire la couverture. Et voici le texte probable de la quatrième de couverture :
Il n’est pire conflit qu’une guerre civile.
Dans le crépuscule où sombre la chrétienté, la reine noire contemple les débris du royaume. Du haut des tours du Vieux Louvre, elle observe les brasiers qui rougeoient dans la nuit tombante. L’armée des Princes, l’armée des grands aristocrates calvinistes, est en train d’encercler la capitale. Les troupes incendient les faubourgs. Au même moment, des ruelles tortueuses de la ville assiégée, monte le lamento discordant des massacres. La populace catholique prend d’assaut les maisons des huguenots parisiens, traîne vers la Seine des corps martyrisés.
Il n’est pire conflit qu’une guerre civile. La reine noire en a tragiquement conscience.
Contre la guerre, elle va mener sa propre lutte, avec toutes les armes du pouvoir, et aussi avec les autres. Les spadassins, les mercenaires, les courtisanes, les magiciens, les poisons, la corruption et le chantage. Et pour cela, la reine noire aura besoin d’agents audacieux. Des combattants, des diplomates, des comploteurs. Des hommes et des femmes d’exception.
D’authentiques aventuriers.
Incarnez un de ces aventuriers : gentilhomme de vieille noblesse, courtisane rouée, officier mercenaire, humaniste désabusé, poétesse émancipée, prince de l’église ou prédicateur calviniste, plongez dans le tourbillon des guerres de religion. Survivez aux intrigues de cour, ferraillez dans les duels de mignons, muguetez avec les dames galantes, combattez dans les mêlées sauvages de Jarnac et de Moncontour, démasquez les espions de la reine d’Angleterre et du roi d’Espagne, traquez le tueur d’enfants qui affole Paris à la veille du 24 août 1572...
Te Deum pour un massacre comprend :
- Les règles complètes pour jouer des aventuriers de la Renaissance
- Une création ludique et immersive des personnages
- Une description des armes et des poisons de la Renaissance
- Toutes les informations nécessaires pour jouer la vie quotidienne au XVI° siècle
- La chronique des trois premières guerres civiles et du massacre de la Saint-Barthélemy
- 10 synopsis de scénarios historiques
- Deux scénarios complets
_________________
Usher "
Et enfin, un petit bonus : le sommaire !
Livre premier : les règles
Chapitre I : Le jeu de rôle, qu’est-ce que c’est ?
I. Principes de base du jeu de rôle
II. Quelques spécificités du jeu de rôle
III. Le maître de jeu
IV. Les joueurs
V. Comment jouer ?
Chapitre II : Définir le personnage : caractéristiques et compétences
I. Caractéristiques
II. Des caractéristiques descriptives : qu’est-ce que c’est ?
III. Description des compétences de base
IV. Compétences générales
V. Liste récapitulative des compétences de base & des compétences générales
Chapitre III : Création du personnage
I. Méthode générale de création du personnage
1. Profil de base
2. Choix de l’origine sociale du personnage
3. Education du personnage
4. Détermination des caractéristiques du personnage
5. Détermination des compétences de base du personnage
6. Les compétences générales du personnage
7. Conversion des caractéristiques chiffrées en caractéristiques descriptives
8. Choix d’une Grâce
9. Trousseau & cagnotte du personnage
10. Détail des quatre étapes de l’éducation d’un personnage.
1. La pouponnière
2. « La classe des petits Grimauds »
3. « Les roses de la vie »
4. « L’âge viril »
11. Liste des Grâces
12. Nommer le personnage
Chapitre IV : Simuler les actions du personnage : le système de jeu
I. Les dés
II. Le test de compétence
III. Les seuils de difficulté
IV. Le test en opposition
V. Bonus et malus
VI. Test providentiel
VII. Jets de dé ouverts
VIII. Réussite critique
IX. Echec critique
Chapitre V : Massacrer ou être massacré : le système de combat
I. Le moral des PNJ
II. Initiative
III. Actions/Tour
IV. Actions spéciales : intimidation de l’adversaire et ordres de combat
IV. Attaque
1. Attaque avec une arme de jet, de trait ou un bâton à feu
2. Attaques à mains nues et avec armes de mêlée
3. Combattre avec des armes de mêlée de tailles différentes
V. Dégâts & blessures
1. Localisation des blessures
2. Etablissement des dégâts
VI. Attaque critique
VII. Défense & défense critique
VIII. Attaque ciblée
IX. La lutte
X. L’armement défensif
XI. L’armement offensif
Chapitre VI : Vivre ou mourir : gérer la santé du personnage
I. Gestion générale de la santé du personnage
II. Les blessures
1. Types de blessures
2. Evolution des blessures
III. La maladie
1. Virulence des maladies
2. Description des fiches de maladie
3. Petite encyclopédie des maladies & misères de ce bas monde
IV. Les simples : poisons & plantes médicinales
1. Description des fiches de simples
2. Les empoisonnements
3. Herbier & poisons minéraux
V. Le vieillissement
1. Evolution de la Bienveillance
2. Le test de Vieillissement
Chapitre VII : Survivre et s’aguerrir : gérer l’expérience du personnage
I. Le gain de points d’expérience
II. La progression du personnage
III. Acquérir de nouvelles Grâces
IV. L’évolution de la Providence
V. L’évolution de la Bienveillance
VI. Test de vieillissement
Chapitre VIII : Le marché
I. Le système monétaire au XVI° siècle
II. Prix moyens échoppe par échoppe
Livre deuxième : La vie en France pendant les guerres de religion
Chapitre I : Le décor
I. Un vaste empire
II. Le petit âge glaciaire
III. Le cadre rural
IV. Le cadre urbain
Chapitre II : La société française
I. Un panorama de la société française
1. La noblesse
2. Le clergé
3. La population urbaine
4. La population rurale
II. La vie quotidienne au XVI° siècle
1. Le costume
2. Alimentation & repos
3. L’hygiène
4. Les loisirs
5. Les voyages
Chapitre III : La guerre
I. L’armée royale
1. Les vieilles bandes françaises
2. Les troupes mercenaires
II. Les armées insurrectionnelles
1. L’armée protestante
2. L’armée des Malcontents
3. L’armée de la Ligue
III. Les armées privées
1. La clientèle
2. Les troupes de gardes
IV. Les armées en campagne
1. L’orientation
2. La mauvaise qualité de la voirie
3. Cantonnement et ravitaillement
4. Des effectifs incertains
V. Le champ de bataille
Livre troisième : Chronique des guerres de religion
Du tournoi des Tournelles aux massacres de la Saint-Barthélemy
Chapitre I : L’influence du règne de Henri II
I. Les guerres de Henri II
1. Douze ans de règne, huit ans de guerre
2 . Les répercussions des guerres de Henri II
II. Les factions à la cour de Henri II
1. Les Châtillon-Montmorency
2. La duchesse de Valentinois
3. Les Guise
4. L’origine de la haine entre François de Guise et Gaspard de Coligny
5. Quelques grands personnages du royaume
Chapitre II : Le règne fugitif de François II (10 juillet 1559 – 5 décembre 1560)
I. François II, sa mère, sa reine, ses oncles
II. L’opposition au gouvernement Guise
III. Le tumulte d’Amboise (10 – 19 mars 1560)
IV. La médiation des « moyenneurs » : l’assemblée de Fontainebleau
V. Premières insurrections huguenotes
VI. Un roi mort trop tôt
Chapitre II I : La lutte pour la paix de Catherine de Médicis (6 décembre 1560 – 1 mars 1562)
I. Catherine de Médicis
II. Les enfants royaux
III. Le partage du pouvoir
IV. La consultation du royaume : les Etats Généraux d’Orléans et de Pontoise
V. La polémique religieuse : le colloque de Poissy
VI. La création de la tolérance civile : l’édit de janvier 1562
VII. Violences populaires et mouvements insurrectionnels
VIII. La cour déchirée
IX. Le massacre de Wassy (1 mars 1562)
Chapitre IV : La première guerre civile (1 mars 1562 – 19 mars 1563)
I. L’enlèvement du roi et la chute d’Orléans
II. Les chefs militaires de la première guerre civile
1. Les chefs catholiques
2. Les chefs protestants
III. Le royaume ravagé
IV. La guerre de monsieur de Monluc
V. La chevauchée sanglante du baron des Adrets
VI. Rumeurs de paix
VII. L’escalade : les interventions étrangères
VIII. Une guerre de mouvement
IX. La boucherie de Rouen
X. L’offensive de l’armée des princes
XI. La bataille de Dreux (19 décembre 1562)
XII. La guerre s’enlise
XIII. L’assassinat du duc de Guise (17 février 1563)
XIV. L’édit d’Amboise (19 mars 1563)
Chapitre V : La restauration de l’autorité royale (19 mars 1563 – 23 janvier 1564)
I. Le siège du Havre (juillet 1563)
II. La majorité du roi
III. L’escadron volant
ChapitreVI : Le grand voyage (24 janvier 1564 – 1 mai 1566)
I. Motifs du grand voyage
II. La grande caravane
III. Une conférence au sommet : l’entrevue de Bayonne (14 juin – 2 juillet 1565)
IV. Une œuvre politique de grande ampleur
Chapitre VII : La crise des Pays-Bas espagnols
I. Mécontentement aux Pays-Bas
II. Vague de violence et d’iconoclasme aux Pays-Bas : le début de la guerre de 80 ansIII. L’expédition du duc d’Albe et la tension franco-espagnole
IV. Répression espagnole aux Pays-Bas et agitation de la noblesse huguenote en France
Chapitre VIII : La deuxième guerre civile (26 septembre 1567 – 23 mars 1568)
I. Le complot huguenot
II. La surprise de Meaux (28 septembre 1567)
III. Mobilisation générale des huguenots & massacre de la Michelade
IV. Le blocus de Paris
V. La bataille de Saint-Denis (10 novembre 1567)
VI. Henri d’Anjou, lieutenant général du royaume – Ses conseillers militaires
VII. La marche vers l’Est
VIII. Partie nulle
IX. L’Edit de Longjumeau (23 mars 1563)
Chapitre IX : La « meschante petite paix » (23 mars 1568 – août 1568)
I. Violations de l’édit de Longjumeau
II. Multiplication des ligues catholiques et tueries endémiques
III. Radicalisation catholique de la cour
IV. La « Sainte Alliance » des Protestants
V. Complots catholiques contre les princes protestants
VI. L’exode des princes protestants
Chapitre X : La troisième guerre civile (Août 1568 – 8août 1570)
I. Préparatifs de guerre
II. Premiers combats
III. Le terrible hiver 1568
IV. Le contrôle de la Charente (mars 1569)
V. La bataille de Jarnac (13 mars 1569)
VI. Le cynisme du duc d’Anjou
VI. Les Huguenots ne baissent pas les armes
VII. La guerre du duc d’Anjou et les poisons de la reine
VIII. La jonction des armées protestantes
IX. La bataille de La Roche l’Abeille (25 juin 1569)
X. Courtoisies, massacres & empoisonneurs (été 1569)
XI. L’enlisement à Poitiers (été 1569)
XII. La bataille de Moncontour (3 octobre 1569)
XIII. Une victoire sans lendemain
XIV. Le siège de Saint-Jean d’Angély (16 octobre – 3 décembre 1569)
XV. Le « voyage des princes »
XVI. Lassitude de la couronne
XVII. Les Huguenots reprennent l’offensive
XVIII. Victoire protestante : la paix de Saint-Germain (8 août 1570)
Chapitre XI : « La paix boiteuse et mal assise » (8août 1570 – juillet 1572)
I. Une paix fragile
II. Les intrigues du grand-duc Cosme de Médicis
III. « Gloriana » courtisée
IV. Margot et le paysan du Béarn
V. La guerre des Flandres
Chapitre XII : Les noces de sang : les massacres de la Saint-Barthélemy (août-octobre 1572)
I. Paris, été 1572
II. La crise du 10 août
III. Il faut tuer l’amiral de Coligny
IV. Le mariage « contre-nature »
V. L’attentat de la rue des Poulies (22 août 1572)
VI. « Qu’on les tue tous ! » (23-24 août 1572)
VII. La « sonaria » parisienne (24 août 1572)
VIII. La mort de l’amiral
IX. Le massacre des chefs protestants
X. Le déchaînement populaire
Chronologie
Livre quatrième : Scénarios
I. Galante affaire
II. Le rimailleur ferraillé
Postface
Bibliographie
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